transcriptions de JS BACH- les muses galantes D.Chevallier
Extraits du CD BACH “Con Stromenti”, du clavier aux instruments
Ensemble "les Muses galantes" ; transcriptions D.Chevallier
label "Polymnie", www.polymnie.net
Prelude en re mineur pour clavecin BWV 851.mp3
Kyrie pour Soprano et Alto sur le Prélude en ré m du Clavier Bien Tempéré, livre I, bwv 851
le prélude seul...
Kyrie pour Soprano et Alto sur le Prélude en ré m du Clavier Bien Tempéré, livre I, bwv 851
A.Bucher, soprano; L.Richardot, alto ; J.Leese, viole ; D.Chevallier, clavecin
Prelude en re mineur pour hautbois, cordes et bc.mp3
Prélude en ré m du Clavier Bien Tempéré, livre II, bwv 849
Transcription pour hautbois, cordes et basse continue
T.Oudinot, hautbois ; S.Iwamura, C.Martel, violons ; L.Laloum, alto ; J.Leese, viole ; B.Sailly, clavecin
Prélude en sol mineur du Clavier Bien Tempéré, livre II, bwv 885
Version pour cordes et basse continue
S.Iwamura, C.Martel, violons ; J.Neese, viole ; L.Audubert, cello ; L.Coutineau, violone ; D.Chevallier, clavecin
Sonate en trio en sol m n°3 , original. pour orgue en ré m. BWV 527
Vivace
D.Chevallier, flûte à bec ; S.Iwamura, violon ; J.Neese, viole ; B.Sailly, clavecin
Gott hat alles wohl gemacht, air pour alto , orgue obligé et bc.mp3
Air pour alto, orgue obligé et bc, "Gott hat alles wohl gemacht"
de la cantate BWV 35, "Geist und Seele wird verwirret"
L. Richardot, alto ; D.Chevallier, orgue ; L.Audubert, cello ; L.Coutineau, violone
Nun komm' der Heiden Heiland, choral pour orgue en la mineur, bwv 659 Version pour flûte à bec, alto, viole et basse continue
D.Chevallier, flûte de voix ; S.Iwamura, alto ; J.Leese, viole ; L.Audubert, cello ; L.Coutineau, violone ; B.Sailly, clavecin
ich ruf zu Dir, choral obois.mp3
Ich ruf zu Dir, choral pour orgue en mi mineur, bwv 639 Version pour hautbois d'amour, viole de gambe et basse continue
T.Oudinot, hautbois d'amour ; J.Leese, viole ; L.Audubert, cello ;L.Coutineau, violone ; B.Sailly, clavecin ; D.Chevallier, orgue positif.
Le titre de ce disque, « Con Stromenti » (Avec instruments) est emprunté à la nomenclature de certaines œuvres vocales italiennes de l’époque accompagnées de plusieurs instruments, par opposition aux pièces avec la seule basse continue. Cette appellation fait en même temps écho à cette pratique de la transcription. Les cordes permettent en effet de révéler de nouvelles lignes, de soutenir l’harmonie (notamment à la basse), d’enrichir les possibilités interprétatives en faisant intervenir des paramètres autres que ceux du clavier tels que les dynamiques, le phrasé des coups d’archet, le partage des voix, les contrastes des timbres, etc.
La manière de transcrire s’appuie aussi sur la conviction qu’il faut, dans la nouvelle mouture, réécrire et entendre la pièce comme si elle avait été originalement pensée pour cette formation. Autrement dit respecter, autant que faire se peut, ce qui est idiomatique aux instruments pour lesquels on transcrit et éviter le radicalisme excessif de la transcription « note à note ». D’où ajouts de certaines lignes, modifications d'autres, pour les rendre propres au nouvel instrument qui les jouera. Une tenue par exemple, dans les mouvements lents, trouve une forme aussi différente qu’intéressante au clavier qu’aux cordes, plus allusive et poétique chez le premier, plus expressive et charnelle dans le second cas. Ce travail de version ou de transcription s’inspire d’ailleurs de ce qui se faisait à l’époque (Bach ou d'autres ), comme par exemple, par Bach lui-même, les différentes versions de la Partita pour flûte seule en la mineur , ou bien encore des transcriptions pour clavecin de certaines pièces pour violon seul. Il explicite, ou non d’ailleurs, dans la partie de main gauche qu’il rajoute, l’harmonie sous-jacente contenue dans la pièce pour instrument seul. Mais dans son écriture, il tient compte du fait que ce n’est plus une flûte ou un violon qui joue, mais un clavecin. Il était donc nécessaire d’effectuer le même travail lorsque l’on passe du clavier à un ensemble de musique de chambre.
Ce disque est donc à la fois le fruit d’un travail pragmatique et exploratoire.
NB : Le terme "version" est employé quand le texte de Bach est joué tel quel, tel que cela se pratiquait sans doute couramment pour toute pièce de clavier "strictement" contrapuntique, à 3, à 4, à 5, comme dans l'Art de la fugue, l'Offrande musicale, etc.
Celui de "transcription" quand des voix ont été rajoutées ou "complétées", comme dans le prélude en ré m, où il s'agit d'un "deux voix" au clavecin, et qu'il est nécessaire d'écrire des voix intermédiaires pour que cela "sonne" aux instruments.